Vous entrerez ensuite dans la salle de concert. Quoi de plus agréable que de s’installer pour écouter quelques notes de piano, un orchestrion (véritable petit orchestre) ou même des violons.
Divers systèmes très ingénieux permettent à ces instruments de jouer seul, notamment grâce à des rouleaux de papier perforé (système dit pneumatique).
Le papier perforé défile devant un lecteur appelé « flûte de pan », garni d’autant de trous qu’il y a de notes. Chaque fois qu’une perforation du papier passe devant un trou, l’air est aspiré et actionne un soufflet faisant jouer la note correspondante.
Par exemple, le piano à queue reproducteur « Bechstein Welte » restitue toutes les nuances du jeu du pianiste ayant « enregistré » le rouleau.
Malgré le développement des appareils à disque, les orchestrions animent jusque vers 1935 les grands hôtels et restaurants, mais aussi les cabarets, guinguettes et bistrots ! Moins chers qu’un orchestre et plus puissants que les gramophones de l’époque, ils font danser les foules.
D'ingénieux systèmes permettaient également de faire jouer les instruments à cordes, tels les violons, la harpe, le banjo. Le Musée présente le fabuleux Phonoliszt Violina (piano et 3 violons), qui accompagnait les films muets dans les années 1920.